Comment détecter un vice caché

Comment détecter un vice caché

Lorsque l’on suspecte la présence de vices cachés sur le bien que l’on vient d’acheter, il est important, avant de se lancer dans un recours, de se faire confirmer que les désordres constatés relèvent bien de la garantie des vices cachés. Pour cela, nous vous conseillons sur ce choix.

Faire constater un vice caché par un huissier

Première possibilité qui s’offre à vous: faire constater les défauts et malfaçons que vous avez identifiés par un huissier de justice. L’huissier vous délivrera, suite à sa venue, un acte authentique dans lequel il décrira de façon neutre et incontestable ce qu’il observe. Autrement dit, l’huissier de justice ne mènera pas d’investigations mais il constatera ce que vous lui montrerez sans en y apporter de jugement technique quel qu’il soit. Il ne jugera pas non plus du caractère caché des vices que vous lui exposerez.
Le coût d’un huissier de justice est réglementé. Vous en trouverez le détail ici. Prévoyez une enveloppe budgétaire comprise entre 300 et 500 € environ.

Faire expertiser un vice caché par un expert

La deuxième possibilité pour confirmer un vice caché, c’est de faire appel à un expert indépendant. L’expert interviendra chez vous pour constater les désordres et chercher si d’autres existent. Ensuite, il vous éclairera sur l’origine des problèmes que vous rencontrez et vous éclairera sur le caractère caché des vices ou non.
Ce professionnel, qu’il faudra bien choisir, vous apportera également un avis sur le danger représenté par ce vice et les mesures conservatoires à prendre si besoin est.

Constat ou expertise, faites le bon choix

Pour choisir entre un constat d’huissier ou une expertise, il faut vous poser une seule question : “Est-ce que je veux faire constater ou est-ce que je veux faire vérifier ?”
Pour constater, vous n’avez pas besoin d’un expert. L’huissier est le professionnel parfait pour acter les choses !
Pour faire vérifier que vous êtes bien en présence de vices cachés, il vous faut un expert. Parce qu’il faut analyser et interpréter les constatations.

Quoi de pire que de se lancer dans un recours en vice caché et de se rendre compte, une fois une grande majorité des frais engagés dans cette action, que la garantie des vices cachés ne s’applique pas ? Ne perdez ni votre temps, ni votre énergie, ni votre argent. Pour cela, nous vous proposons un modèle d’expertise développé sur mesure pour ce contexte. Découvre-le ici.

Vous pouvez aussi suivre nos conseils en sept étapes pour réussir votre recours en vice caché