Que faire en cas de malfaçons ?

Première étape : constater

Avant de tenter quelque recours que ce soit, la première étape consiste à identifier les défauts. En cas de malfaçons, il y a des désordres qui sont simple à constater. Par exemple, une fissure sur une dalle en béton armé ou une rayure sur un plan de travail. Cependant, en tant que non sachant, un propriétaire risque de ne pas être en mesure d’identifier tous les problèmes. Afin d’être le plus exhaustif possible et de faire le tri entre doutes et réelle non conformité technique, il est préférable de faire appel à un œil aguerri. L’expert bâtiment saura relever les défauts liés au non respect des engagements contractuels et des bonnes pratiques techniques.

Deuxième étape : identifier la garantie à activer

Lorsque les désordres ont été identifiés et listés, il faut les lier aux garanties activables. Comment savoir si une fissure sur un carrelage relève de la garantie de parfait achèvement ou de la garantie décennale ? Un expert saura vous dire si une pompe à chaleur défectueuse relève de la garantie biennale ou décennale.

Troisième étape : identifier le responsable

Identifier un désordre et l’associer à une garantie est une bonne chose. Mais, pour engager un recours ou demander une réparation, il faut-être capable d’identifier le constructeur de l’ouvrage concerné. Ou au moins le responsable. En cas de non conformité sur une fenêtre présentant un défaut d’étanchéité, qui est responsable ? Pour déterminer qui du maçon, du fournisseur ou du poseur est responsable, une étude des pièces techniques et contractuelle est nécessaire. Il faut ensuite confronter ces éléments aux indices relevés sur site pour déterminer les responsabilités en jeu.

Quatrième étape : tenter le recours

Maintenant que vous avez le désordre lié à une garantie et un responsable, il est temps d’activer le recours. Mais sous quelle forme ? En fonction des contrats vous liant au responsable et de la garantie concernée, le formalisme et les conditions du recours sont différentes. Pour ne pas vous tromper, vous pouvez consulter nos conseils sur les garanties de la construction ou vous faire assister par un professionnel.

Cinquième étape : un recours devant le tribunal

Si les démarches amiables n’aboutissent pas ou si le responsable du désordre n’agit pas pour réparer, le tribunal compétent peut-être saisi. Attention, ne vous précipitez pas sur cette solution car, avant d’agir en justice, vous devez avoir épuisé les recours amiables. Dans le cas contraire, il vous sera reproché de ne pas l’avoir fait. Et ceci pèsera dans la balance en votre défaveur.

Être aidé pour réussir

Vous l’aurez compris, la marche à suivre en cas de malfaçons est méthodique mais complexe. C’est un parcours semé d’embûches au long duquel il est préférable d’être accompagné. Que ce soit pour identifier les malfaçons, mettre en avant les responsabilités ou les activer, l’accompagnement d’un professionnel indépendant est essentiel. Ne vous trompez pas, soyez accompagné.