Matériau de construction très répandu, la brique reste très largement utilisée dans la construction des maisons individuelles. Même si d’autres matériaux comme le béton et ses dérivés ont envahi les marchés depuis la deuxième moitié du 20ème siècle, la brique a encore de nombreux avantages. Ses propriétés physiques en font un très bon isolant thermique et phonique.
Deux types de briques sont actuellement utilisés : les briques creuses et les briques pleines.
La brique creuse présente de meilleures performances en termes d’isolation que la brique pleine. Elle est généralement utilisée pour construire les éléments structurels des ouvrages récents. Elle est ensuite revêtue d’un éventuel isolant et d’un parement.
La brique pleine est principalement destinée à des constructions où elle restera apparente. On la rencontre aussi plus souvent dans les constructions anciennes.
Elles se traduisent par la formation de tâches blanches à la surface des briques. Il s’agit de dépôts de minéraux ayant migré à travers les briques et se déposant suite à l’évaporation de l’humidité. L’origine de ce phénomène réside principalement dans un mauvais montage des briques ou une mauvaise qualité de celles-ci. Généralement uniquement esthétique, ce désordre peut, dans de rares cas, en générer d’autres plus problématiques.
Il n’est pas rare que des murs construits en briques soient le sièges d’infiltrations. Le point d’entrée classique de l’eau par une façade en briques apparente se situe au niveau des joints. Suite à un mauvais montage ou à un défaut d’entretien, les joints présentent des défauts par lesquels l’eau s’infiltre. Elle génère alors des désordres en façade mais aussi à l’intérieur du logement. Il est donc important, si les joints sont mals réalisés ou dégradés, de les faire reprendre conformément aux règles de l’art.
Les joints ne sont pas les seuls points faibles des briques. Parfois le matériau en lui-même présente des défauts qui sont la cause de désordres. On peut citer par exemple une cuisson mal maîtrisée, la présence d’inclusions ou une porosité trop élevée. Ces défauts sont très souvent le siège de phénomènes de gonflement et d’éclatement à cause du gel ou des variations de température. Ces phénomènes sont alors le siège d’infiltrations.
Il ne faut pas confondre les désordres et leurs origines pour ne pas se tromper de traitement. Le mieux, en cas de doute, c’est de consulter un professionnel qui saura éclairer vos décisions et sécuriser les travaux de traitement que vous envisagez. Contactez un expert humidité pour vous faire accompagner
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